Bilan 2001 des changements climatiques :
Les éléments scientifiques

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GT1 - Résumé à l’intention des décideurs


Figure SPM 1 — Variations de la température à la surface de la Terre au cours des 140 dernières années et au cours du dernier millénaire

(a) La température à la surface de la Terre est indiquée année par année (barres grises) et approximativement décennie par décennie (ligne bleue, la courbe annuelle filtrée supprimant les fluctuations au-dessous des échelles de temps quasi décennales). Il existe un certain nombre d'incertitudes en ce qui concerne les données annuelles (les barres noires minces comme des filaments représentent l’intervalle de confiance de 95 pour cent), dues à des insuffisances de données, à des erreurs et incertitudes instrumentales aléatoires, aux incertitudes dans les corrections de justesse des données relatives à la température à la surface des océans et aux ajustements de la température à la surface du sol en fonction des effets de l'urbanisation. Que ce soit au cours des 140 ou des 100 dernières années, l'augmentation de la température moyenne globale de surface a été, selon les meilleures estimations, de 0,6 ± 0,2 °C.

(b) De plus, les variations année par année (courbe gris foncé) et les variations moyennes sur 50 ans (courbe bleue) de la température moyenne à la surface dans l'hémisphère Nord au cours des 1000 dernières années ont été reconstruites à partir de données "indirectes" calibrées en fonction des données obtenues au moyen des thermomètres (voir la liste des principales données indirectes incluses dans le graphique). L’intervalle de confiance de 95 pour cent dans les données annuelles est représenté par la zone grise. Ces incertitudes deviennent plus importantes au fur et à mesure que l'on s'éloigne dans le passé et elles sont toujours plus marquées que celles inhérentes aux relevés effectués au moyen d'instruments car les données indirectes utilisées étaient alors relativement rares. A noter cependant que la rapidité et la durée du réchauffement au cours du XXe siècle ont été beaucoup plus élevées qu'au cours de n'importe lequel des neuf siècles précédents. De même, il est probable7 que les années 90 aient été la décennie la plus chaude et 1998 l'année la plus chaude du millénaire.[Information basée sur a) chapitre 2, Figure 2.7c) et b) chapitre 2, Figure 2.20]

Le Troisième Rapport d'évaluation du Groupe de travail I du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) s'inspire des évaluations précédentes, qu'il développe, et intègre les nouveaux résultats des cinq dernières années de recherche sur les changements climatiques1. Plusieurs centaines de scientifiques2 de nombreux pays ont participé à son élaboration et à sa révision.

Le présent résumé à l'intention des décideurs, approuvéà Shanghai en janvier 20013 par les gouvernements membres du GIEC, fait le point des connaissances actuelles sur le système climatique, présente des estimations de son évolution future et explique les incertitudes inhérentes à ces estimations. On rouvera davantage de détails dans le rapport principal. Les informations- sources figurant en annexe contiennent des renvois vers les différents chapitres du rapport.

Un nombre croissant d'observations nous donne aujourd'hui une image d’ensemble d'une planète qui se réchauffe et de plusieurs autres changements dans le système climatique.

Depuis la publication du Deuxième Rapport d'évaluation (SAR4) l'obtention de données supplémentaires grâce à de nouvelles études du climat actuel et des paléoclimats, l'amélioration de l'analyse des séries de données, une évaluation plus rigoureuse de leur qualité et des comparaisons entre des données de sources différentes nous ont permis de parvenir à une meilleure compréhension des changements climatiques.

The Au XXe siècle, la température moyenne globale à la surface s'est accrue d'environ 0,6 °C.

Les températures ont augmenté ces 40 dernières années dans les 8 kilomètres les plus bas de l'atmosphère. Le niveau moyen global des mers s'est élevé et la charge thermique des océans a augmenté.

La couverture neigeuse et les étendues glaciaires se sont réduites.

Le niveau moyen global des mers s'est élevé et la charge thermique des océans a augmenté.



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